mercredi 15 avril 2015

4. EPN ou Espace Public Numérique, label Net Public

 EPN et productions de tous (plus de 210 livres numériques standards - calaméothèque accessible en bas des  médias communaux de l'espace Ville-Internet de Saint-Apollinaire-de-Rias) auxquels s'ajoutent diverses formes, tirés à part, cartes, mémoires d’expos et de leur présentation en grande salle, au temple… de sorties… vidéos/prises de notes, produits de concours…Plus d'un millier de publications diverses dont le recensement s'avère de plus en plus difficile...)

Du refus du GPS à l’herbier, au travail d’exploration d’écritures numériques, en passant par - les livres-blogs de randonnée de J-M.Mengin - GR65.Camino Francès, GR5/E2.sentier mer du Nord-Méditerranée,    GR7.Vosges-Pyrénées - ou par le blog brouillon de J-P.Dubost, - ou par les blogs de recherche-action de Pierre Ménard, archives datées, produits de workshops, surle livre numérique, la géolocalisation… ou ces blogs de projets/résidences, déjà cités.

Une liste de plus en plus longue, qu'on retrouve classée en page/portail du site communal de Saint-Apollinaire-de-Rias, avec statistiques globales de consultation remises à jour au moins une fois par an (voir date indiquée). Viennent de s'y ajouter les 7 blogs outils liés aux 7 oeuvres ou concentrations d'oeuvres retenues...

L'EPN non pas seulement "tête de réseau" numérique, mais plutôt plaque tournante, d'aiguillage,  au coeur du treillis numérique qui s'est développé, continuant son expansion, sa diversification  et sa densification à partir des apports de la population au fil des ans... Population d'ici, se renouvelant, s'élargissant, fixe ou saisonnière, des résidences secondaires, des gites. A noter que le plupart des artistes ou auteurs venus en résidences ou interventions, y reviennent, et que de nouveaux partenariats s'installant dans la durée créent, outre les contacts divers, de nouveaux amas de systèmes numériques planétaires dans notre nébuleuse en expansion... Treillis ? ça fait désordre ? Cela veut surtout dire qu'il n'y pas communication de haut en bas(ce serait un tsunami) ou de bas en haut, mais les deux et, surtout, transversales, de gauche à droite, de droite à gauche mais dans tous les plans possibles, suivant toutes les obliques  et souvent à l'articulation de divers plans, lignes brisées, organisations satellitaires... Où le réseau des Centres d'art sur Facebook parait presque comme simple organisateur linéaire !





La démultiplication des blogs, parfois en usages détournés comme pour le parcours d'art ? Leur mobilité, la relative fiabilité constatée à ce jour, un cadre rassurant et lisible, une certaine facilité d'usages et la possibilité de se créer ses propres usages... Cela étant, le site et les outils fournis par les Inforoutes sont importants et répondent aux besoins d'organisateurs et plaque-tournantes... Qu'appelle le développement des finages en treillis ? Si on s'attache à "fin", donc "finalité" dans"finage" , cela parait traduire assez justement notre perception d'un réticulaire de plus en plus complexe et composite, mouvant et en évolution perpétuelle et de plus en plus dense...

Image ? Schéma ? Pas évident ! Peut-être bien l'image des flux d'apprentissage du cantonais, d'un apprentissage en trois années scolaires, très rapidement approché lors d'une mission d'inspection au lycée français de Hong Kong, deux ans avant le rattachement à la Chine :
- du logographique : tel signe a tel sens,
- du symbolique :  tel signe modifié par un ou plusieurs traits complétant le signe à un endroit ou un autre, dans une position ou un autre, vont lui donner un autre sens, généralement plus abstrait (d'eau à "bonté" ou "beauté"
- des médiations symboliques selon la démarche combinatoire utilisée, éventuellement personnalisée, et sa perception, dans un contexte ou un autre...

Les tablettes Incas ne mêlaient-elles pas  aussi alphabétique, symbolique, logographique... et, de plus, dimension tabulaire, comme en poésie ?

La lecture non pas d'un logiciel mais des réseaux de sa production, de ses utilisations, de leur contexte - de création et d'utilisations...-, de ses composantes scripturales, graphiques, sonores, icôniques...de ses critères de lisiblité, polysémie, brouillage... etc  et ce en fonction de la langue utilisée, des références et connotations, du contexte d'émission, restitution, de référence, de travail, ne parait pas plus simple que l'apprentissage du cantonais, même en re-convoquant et ré-actualisant Barthes...

Une approche intéressante à cet égard, adaptée aux scolaires, des canadiens, en entrant de manière pragmatique, prosaïque, dans l'apprentissage visé le la littéracie et de sa complexité...

Bref n'aurait-on trop souvent une démarche additive qui évacue l'essentiel que constituent de plus en plus la complexité et le composite du réticulaire ?

Questions ouvertes et réponses intéressantes à cet égard, à trouver, en ligne, dans les diverses recherches universitaires ou en investigations artistiques, y compris aux confins de la danse et de la conception des jeux vidéos... Nos jeunes ne s'essaient-ils très vite à la vidéo et à  l'utilisation d'effets déformants, propices aux explorations, de ces vidéos ?  Explorer, bidouiller, créer, ne serait-ce que pour discerner le bidouillé, le déformé et ses intentions dans ce qui est donné à voir ?  Une dimension citoyenne, surtout quand il se parle de contrôle - hors justice- des courriels et autres créations numériques de tous ? Voilà qui rappelle une pièce d'Arrabal où l'acteur se déshabillant, enlevait sa peau, ses muscles...

J.Cimaz






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